Salut final
Hier soir, c'était le dernier gala de patin de la prune. Et quand je dis "dernier", je veux dire de toute sa vie, sauf si elle change d'avis. Oui, elle a décidé de ne pas continuer le patin l'année prochaine, après 3 années. La prune, elle aimait patiner, glisser, progresser... le mardi soir. Le prof, lui, n'aimait que les petites championnes en herbe qui patinent 3 fois par semaine. Quand il a froidement annoncé devant tout le groupe qu'elle avait raté son 6ème cristal pour la seconde fois, elle a fondu en larmes - il a bien précisé qu'elle était la seule à n'avoir pas passé de niveau cette année, didactiquement, c'est intéressant - et il n'a pas eu un geste de réconfort ou d'encouragement. Heureusement, son père, sa mère et son frère étaient là, eux, pour ramasser cette bouillie de prunette aux nerfs défaits, à l'ego massacré.
Elle a donc décidé d'arrêter, et si je regrette qu'elle arrête sur un échec, parce que ce n'est jamais une bonne chose pour la confiance en soi, j'avoue que je suis heureuse de quitter ce club, qui pète plus haut que sa combinaison à paillettes... Et puis ils n'ont rien compris : la prune, c'est la plus chouette des fillettes, on s'en bat la chemise, qu'elle ne maîtrise pas le double axel et le triple lutz... la prune (comme tous les enfants) on l'aime, point trait ! Je m'énerve, moi, je m'énerve ;o