Bizarrement...

...c'est plutôt le Pruneau notre boute-en-train-moulin-à-paroles qui se marre tout le temps, mais ça ne se voit pas trop sur les photos (parce que - le fait du hasard, sans doute - chaque fois que je veux le prendre en photo, direct il a mal à la tête, ou il est trop fatigué, ou il a faim, ou il a mal aux pieds, etc.) !

Les prunes portent donc des pulls marins super doux, Monoprix, un jean H&M et des Stan Smith Adidas (le Pruneau), une jupe Luco et des bottines Pepe (la Prune).

Comments

[Lauriana]

Ils sont trop craquants!

[minabulle]

ils sont extras tes loulous!

[vio]

joli duo ! les mêmes baskets pour number 1 et 2 par ici ;)

[Madame Chacha]

Je reviens pour préciser un peu ma propre expérience !
Par exemple, je me suis rendu compte un jour que j'avais beau estimer qu'il n'existe pas de couleur, d'attitude ou d'activité typiquement "féminine" ou "masculine", j'encourageais inconsciemment mon fils à pratiquer des sports dits "virils", alors que je me rends compte après coup que la danse est probablement quelque chose dans lequel il s'épanouirait énormément...

C'est un typique exemple du "double discours" : on dit à nos fils qu'ils peuvent pleurer, qu'il n'y a rien de mal à cela, mais quand on a les voit effectivement pleurer, on a peur qu'ils ne correspondent pas à cette image du garçon véhiculée dans notre société, et du coup notre attitude, notre gestuelle, nos mimiques leur apportent un autre discours, contradictoire : "les vrais garçons ne pleurent pas" !

Et bien je me suis comportée comme cela avec mon fils, sur les activités sportives. Oh, ce n'était pas aussi clairement marqué que cela, c'était une influence - disons - sous-jacente, mais bien présente.

En revanche, là où je l'ai laissé libre parce que cela ne me contrariait pas (peut être parce que cela restait dans l'enceinte familiale), c'est de se déguiser en fille, d'essayer du maquillage ou des barrettes. Je pense qu'il est normal pour un enfant de tout tester, et surtout ce qui ne semble pas fait pour lui (s'il n'en est pas découragés par ses parents !)... je ne crois pas que laisser un garçon se travestir va avoir une influence sur sa sex*alité (car c'est là, ne nous leurrons pas, que les parents tiquent, en réalité !)... pas plus que de laisser une petite fille se déguiser en pirate ou en chevalier n'influencera sa sex*alité future.

Il est prouvé qu'il y a moins de différences physiologiques entre le cerveau d'une femme pianiste et celui d'un homme pianiste qu'entre le cerveau d'un footballeur et celui d'un homme pianiste... il y a là de quoi méditer sur la part de l'inné et de l'acquis, et sur les pseudo-différences entre les sexes :-)

[Madame Chacha]

@ violette : il faut commencer par détecter au quotidien tous nos petits sexismes ordinaires. Une fois ce travail fait, on peut dire qu'un pas énorme est franchi car, de soi même, on va avoir tendance à lutter contre ses propres habitudes sexistes...

Une idée concrète qui a fait ses preuves ici : quand on lit des livres aux tout-petits, repérer les stéréotypes sexistes véhiculés dans l'histoire, les images (une maman qui porte un tablier, un papa qui porte des lunettes, lit un journal, rentre du travail...) et essayer de modifier le scénario. Dans les livres (japonais, hyper tradi) de la Famille Souris, je changeais systématiquement tous les sexes : quand il y avait écrit "papa", je lisais "maman", "grand-père" pour "grand-mère", etc.
Du coup on voyait un papa qui s'occupait des enfants et une maman qui guidait la troupe...

Cela a contribué à lutter contre les stéréotypes auxquels ils étaient confrontés, tous les jours, à la crèche, à l'école, etc.