Deuil
J'ai malheureusement l'impression que ça se reproduit plus souvent qu'à mon tour ces derniers temps, mais je vais encore écrire un billet pas très gai. Voilà, vous êtes prévenus ;) Nous traversons une semaine extrêmement douloureuse avec l'abominable, intolérable décès brutal d'un camarade de classe de la Prune qui m'a transformée en robinet de larmes (identification aux parents, évidemment, mais surtout -finalement- à ce petit bonhomme de 13 ans, si mal dans sa peau, complètement ostracisé par le petit groupe de "meneurs" de la classe et multipliant les bêtises pour attirer l'attention, comme une sorte d'appel au secours... j'ai vécu et fait tout ça, aussi, au collège). Tiens, rien que d'écrire ces mots, paf, j'ai les yeux humides et le nez qui pique. Ça me rend malade, la mort de ce petit garçon, pour tout vous dire.
La Prune ? Pour l'instant elle tient le coup, elle exprime sa peine et dit son besoin d'en parler... Ce matin leur est faite (aux enfants de la classe et au collège en général) l'annonce officielle, même si nous le savons depuis mercredi soir. J'attends de voir comment elle sera au retour de l'école, elle va probablement accuser le choc... elle gardait au creux de son coeur un petit espoir qu'il ne soit pas complètement mort, ou que les gens se soient trompés. Bref, la première étape du deuil.